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Communauté de Communes de Garlin

Fondée le 1er janvier 1973, la Communauté de communes du Canton de Garlin n’existe plus. Elle a en effet été incorporée à la communauté de communes des Luys en Béarn (CCLB) le 1er janvier 2017, soit 44 ans après sa création.

Logo de la Communauté de Communes du canton de Garlin

Quelques chiffres sur la CC de Garlin

Située dans les Pyrénées-Atlantiques (64) de la région Nouvelle-Aquitaine, cette ancienne communauté de communes française regroupait 19 communes. Elle s’étendait sur une superficie de 139,5 km2 avec une population de 3 722 habitants (2013) pour une densité de 27 habitants/km2.

Aubous 64074

Sur la route des vins de Madiran, Aubous, une des communes les plus septentrionales du Béarn, occupe le sommet d’un plateau et se répand vers le vallon du Larcis qui la borde le long de sa frontière occidentale. Cette rivière fut peut-être un lieu d’élection des peupliers (aubas) qui auraient donné son nom au village.

La seigneurie d’Aubous fut longtemps disputée entre les barons de Doumy, Viella et le seigneur de Diusse. En 1742, le marquis de Viella mettra fin à ces querelles en achetant la seigneurie qu’il conservera jusqu’à la Révolution.

Sur la rive du Larcis se dresse le « Moulin du Paillou ». Datant du XIX ème, il serait, en fait, l’ancien moulin banal d’Aubous. Magnifiquement restauré et réservé au tourisme par ses propriétaires, il est devenu un lieu de repos apprécié par les vacanciers tout au long de l’année.

En remontant vers le village, au pied de la colline et dans le creux d’un vallon verdoyant se niche la petite Eglise Sainte Quitterie. Joyaux de l’art roman, édifiée entre les XII et XIII ème siècle, son portail agrémenté d’un chrisme, elle abrite un majestueux autel roman, un devant d’autel en cuir de Cordoue polychrome et, encadrant le tableau de Sainte Quitterie, un imposant retable en bois orné de statues.Jouxtant l’église, sur la placette aménagée, la Fontaine Sainte Quitterie coule inlassablement pour désaltérer le promeneur ou guérir le pèlerin… En effet, on venait, et on vient encore, à la source pour soigner divers maux et entre autre les maladies de peau, car cette eau miraculeuse aurait des vertus thérapeutiques.

L’église et la fontaine sont dédiées à Sainte Quitterie. Selon la légende, Sainte Quitterie, fille d’un roi Wisigoth et devenue chrétienne fuyait les soldats de son père qui voulait la marier à un prince païen. Épuisée et assoiffée, elle se reposa dans le creux du vallon et fit jaillir une source qui jamais ne se tarira.

Chaque année, à la Pentecôte, on vénère la Sainte lors d’une procession à la Fontaine avec la bannière Sainte Quitterie et une bénédiction de la source.

Aydie 64084

Terre d’inspiration s’il en est, Aydie est la patrie de l’écrivain Joseph Peyré (1892-1968). Il raconte ses souvenirs d’enfance dans cette chaleureuse maison d’école où ses parents furent instituteurs ; Il repose en compagnie de son épouse, elle aussi, écrivain, sous le pseudonyme de Michelle Arnéguy, dans le cimetière du village. Lieu stratégique, répertorié depuis le 12ème siècle, Aydie relie le Béarn à la Bigorre et à l’Armagnac. Odon d’Aydie a été le précurseur des ambassadeurs de ce terroir. Il sut se rendre indispensable en occupant les plus hautes fonctions au service de Charles VII puis de Louis XI. Il fut considéré en Guyenne à l’égal d’un roi. Après lui, la seigneurie est passée par mariage à la maison de Saint Colomme, puis aux Montesquiou et à partir de 1624, à la famille Capdevielle, jusqu’à la révolution, où le château fut détruit.

La vigne, plantée sur les coteaux, produit le quart de l’activité agricole du village. La culture de céréales, dont le mais semence, est répartie dans les vallées du Larcis et du Saget.

Aydie, village vigneron, a su recentrer ses animations autour de la promotion de ses vignobles et ses dérivés. Les nombreuses animations tout au long de l’année déclinent le vin et le terroir sous toutes ses formes.

Baliracq-Maumusson 64090

Boueilh-Boueilho-Lasque 64141

Le ruisseau, La Brioulette, limite à l’est la commune, qui, à l’Ouest, plonge brusquement vers les vallées du Gabas et de l’Arriutort. La position élevée de Boueilh, permet d’admirer du haut du clocher terrasse de son église, un panorama de 30 km à la ronde, vers les Landes et les Pyrénées-Atlantiques. La commune a été formée en 1840 par la réunion des 3 villages. Cependant cette union est pour le moins particulière : chaque village ayant gardé longtemps une sorte d’indépendance et des fonctionnements distincts. Chacun possède son église où la messe dominicale est célébrée à tour de rôle. L’origine des 2 premiers noms aurait un lien avec « l’étable à bœufs ». Lasque serait plutôt d’origine ligure et signifierait « au-dessus du ruisseau ».

Ces 3 villages ne furent rattachés véritablement au Béarn que de 1240 à 1452, date à partir de laquelle ils furent annexés au royaume de France. Pointe avancée vers la Chalosse, les échanges se font indifféremment vers les Landes ou le Béarn.

Burosse-Mendousse 64153

Situé sur la rive droite du Lees et du coteau qui le domine, le village est divisé en deux par un petit cours d’eau, le Gayas, qui semble correspondre à la limite des 2 anciennes paroisses. En effet ces 2 villages ont été réunis par ordonnance royale de Louis Philippe le 27 juin 1842.

La toponymie de Burosse permet d’estimer son premier peuplement, à l’âge de fer ou de bronze. L’étymologie du nom des 2 villages désigne un lieu élevé.

L’église : si pittoresque, perchée sur son coteau escarpé, est installée d’après les anciens, non loin des fondations d’un ancien castellum. Ayant été construite en utilisant les matériaux de la chapelle du château de Burosse et ceux de l’église de Mendousse, elle a la particularité de présenter 2 porches. Elle contient un sarcophage en pierre du XII ou XIII ème siècle, avec une cavité pour la tête de l’occupant, forme trapézoïdale traditionnelle du pré Moyen Age, et retrouvé dans l’ancien cimetière de Mendousse. Les vitraux remarquables évoquent la vie de Saint Louis.

Des gisements d’hydrocarbures découverts dans les années 1970 et, encore en exploitation à l’heure actuelle, ont révolutionné l’économie de ce village de 72 habitants.

Castetpugon 64180

Étymologie : l’origine la plus probable du mot CASTETPUGON serait « castrum pulgor » : le castrum rouge, comme le laisse supposer la teinte rouge de la terre riche en argile.

Tout ce haut plateau, sculpté par la pioche de l’homme devait avoir cette teinte rouge conférée par l’argile qui le compose. Ces castrums étaient entièrement dénudés dans leur période défensive. Les forêts les ont recouverts quant ils ont perdu cette vocation. Un relief tourmenté composé de coteaux , et un promontoire perpendiculaire à la ligne de crêtes permettent au village de dominer les vallées des deux Lées. C’était à l’origine un camp retranché de type « double éperon barré », du fait de sa ressemblance avec un croissant rétréci et barré en son centre par un château médiéval disparu. Les ancêtres du néolithique auraient utilisé ce bastion pour rassembler et protéger leurs troupeaux… Un château, qui n’occupe pas l’emplacement du château médiéval, a été construit en 1744 à partir d’un castera très vaste. Restauré au XIX ème s., il fut vendu en 1881 et tomba en ruine. Il est actuellement en cours de rénovation par ses nouveaux propriétaires.

L’ensemble constitué par l’église et le presbytère, est protégé, à l’est, par des talus très escarpés et renforcé, coté sud, par un fossé. Ces maisons du culte ont été construites en 1878, aux frais de madame Atala de Bourdeau d’Audéjos , veuve d’un médecin major (1809-1902). Elle a instauré la rosière en 1878 , sorte de rente attribuée aux jeunes filles du village qui se mariaient le 12 septembre. Une partie de la vaisselle et des couverts du repas de noces est visible à la mairie de Castetpugon. Madame Atala de Bourdeau d’Audéjos est inhumée dans le transept gauche de l’église de Castetpugon en compagnie de son époux et de leur fils Edmond décédé à l’age de 13 ans.

Conchez-de-Béarn 64192

Ce petit bourg a gardé tout le charme de l’ancienne résidence d’été des seigneurs béarnais au XVII et XVIII ème siècle. On dénombre dans le village de vieilles et belles maisons bourgeoises, témoins de ce passé très actif.

Emplacement défensif par excellence, Conchez était un lieu fortifié, cité des la fin du X ème siècle, dont on retrouve aisément le tracé des fossés , des contreforts et l’emplacement de l’ancien château., en tant que fortification. Conchez n’hérita que récemment de sa particule –de-Béarn (15 mai 1962).

Sur une croupe étroite découpée par les vallées du Lées à l’ouest et du Lisau à l’Est, le village est situé au centre du territoire communal. « Conches » est le nom donné aux collines perpendiculaires à la ligne de crêtes qui borde le Lées.

L’église actuelle fut abondamment restaurée et remplaça dès 1620, une église bien plus ancienne, dédiée déjà, elle aussi, à Saint Germain. Les boiseries du XVIII de l’église et l’harmonie des tons en font un édifice singulier, très agréable à visiter.

Diusse 64199

Garlin 64330

Située dans le Vic-Bilh, Garlin a de tout temps occupé une place stratégique. Dès le Moyen-Âge s’y croisaient une ancienne voie de transhumance reliant St-Pé-de-Marsan à St-Pé-de-Geyres en Bigorre – Le Cami de Sen Pé- et l’ancienne voie romaine reliant Lescar à Aire-sur-l’Adour.

En 1302, la vicontesse de Béarn, Marguerite, créa une bastide pour renforcer la frontière. La situation à proximité des terres anglaises provoqua les protestations des enquêteurs désignés par Edouard II d’Angleterre, qui prédirent que la bastide « avait été construite sur la terre du duché d’Aquitaine », alors sous leur obédience, ce qui fut reconnu inexact. La bastide fut ceinturée par une palissade, un fossé et un remblai. Des portes furent construites : : la première près de l’actuelle église, au sud de la rue principale carrere aforade, ouvrant sur le marché aux bestiaux extérieur le marcadieu ; la seconde à l’extrémité de la rue Victor Lefranc ; la troisième du nord-est à l’issue de la carrere aforade débouchant sur la route d’Aire. En 1385 le recensement de Gaston Fébus mentionne un gardien des portes (Pé porter, Pierre le portier).

Mascaraàs-Haron 64366

Réparti entre crêtes et flanc de la colline séparant le Lées-Daban du Lées-Darré, Haron dépendait du seigneur de Sadirac avant d’être une seigneurie particulière. Installé sur une ligne de crêtes, Mascaraas fut réuni à son voisin Haron au siècle dernier. Les deux coteaux parallèles sont séparés par un petit ruisseau : la boulise. L’occupation des lieux semble précoce, comme permet de le penser la découverte d’une feuille de laurier en silex. Les feuilles de laurier caractérisent l’industrie solutréenne, ce sont des outils en fines lames de silex d’une extrême finesse.

L’abbaye laïque construite au sommet d’une colline fortifiée, après maints remaniements, fait figure maintenant de château manoir, au corps de bâtiment du XV ème siècle, classé monument historique. Il fut profondément remanié et agrandi au XVII ème siècle et à la fin du XVIII ème siècle. D’importants décors authentiques ont été cependant conservés.

Le village a été régulièrement entretenu et aménagé. La rénovation de tous les bâtiments du cœur du village et la décoration paysagère de qualité allient modernité et valorisation du patrimoine.

Moncla 64392

Commune la plus septentrionale du Béarn. Lieu haut perché, qui mériterait une table d’orientation pour découvrir les clochers des 35 villages environnants. A l’ouest, la rive droite du Lees forme une étrange frange de cultures, dominée par le coteau dont le flanc abrupt est très boisé, à l’Est, ce coteau s’incline doucement vers la vallée du Grand-Lées où, sur les terres chaudes et bien égouttées, se concentrent les cultures. C’est un village de type castelnau, fortifié au XIV ème siècle, et bâti à l’origine sur une motte rectangulaire. Le village apparaît en 1343 sous l’écriture de Mont Clar, ce qui signifie « le mont clair ». La seigneurie dépendait du vicomte de Béarn. La demeure rurale (non noble) est un édifice construit au XVII ème siècle, entretenu régulièrement et remanié au fil des ans, il est devenu « le château » de la commune.

Une importante voie romaine, venant de Aire sur Adour vers Lourdes, entrait dans le Vic-BIlh par Moncla.

Mont-Disse 64401

Sur une colline aux confluents du Lisau et du Larcis. Pente Est faiblement inclinée, particulièrement favorable à la culture de la vigne. Le lieu-dit « camp de César » ou Mont Durou fut vraisemblablement le premier lieu d’habitation des Mont-Dissois. Il se présente sous la forme d’un losange avec des restes de fossés et des parapets de terre bien dessinés. La commune s’est constituée en 1794, par la réunion des villages de Disse et de Mont, sur l’initiative des dissois poussés par la misère. La commune ainsi formée garda le nom de Mont jusqu’en 1939, année où elle s’adjoignit celui de son quartier de Disse, pour la distinguer de l’autre Mont du Béarn dans le bassin de Lacq.

Les seigneuries de Mont et de Disse et l’abbaye laïque de Mont sont signalées dès le début du XII ème siècle. A la révolution, le château de Mont appartenait à la famille Hiton qui l’a gardé jusqu’en 1844, et la seigneurie de Disse à la famille Brumont, dont le château principal était à Diusse. Eglise remarquable du XII ème siècle, peu modifiée au cour des siècles. Les décors sculptés sont tellement originaux, qu’ils ne peuvent être rattachés à aucun autre édifice.

Les exploitations agricoles ont largement diversifié leurs cultures en produisant des fruits exotiques (nashi, kiwis…), des productions de semences de maïs, tout en maintenant un secteur viticole spécialisé dans le Madiran AOC.

Mouhous 64408

Petit village niché au cœur du Vic-BIlh, dont la toponymie semble avoir un rapport avec la mousse.

La partie orientale est située dans la vallée du petit Lées et sur le versant abrupt et boisé qui la domine à l’Est, la partie occidentale sur le plateau est limitée par le Gabassot.

Le village est traversé par un chemin de crêtes : le chemin des poudges. Mentionné en 1402, sous le nom de « mofoos « , le village comptait une seigneurie comprise dans la baronnie de Lannecaube, jusqu’à la Révolution, ainsi qu’une abbaye laïque.

En 1860, des fouilles permirent de découvrir des débris de vase de l’age de fer, dans des tumuli, près de l’ancien chemin antique de Saint-Pé.

Portet 64455

La commune occupe toute la largeur d’un coteau bordé à l’Est par le Larcis et traversé à l’Ouest par le Lées.

Après s’être appelé, Portello, Porteig, Pourtet, le nom du village devint finalement Portet. Les uns ou les autres indiquant sa situation d’entrée par rapport à la Gascogne… ou de sortie par rapport au Béarn. Ce fut une place défensive ancienne (XII ème siècle), comme le prouve la motte appelée « justice » ou « moutha », placée à la sortie du village et qui servait certainement aux exécutions capitales.

Le nom de Pacherenc veut dire en Béarnais pachets en renc, soit tout simplement piquets en rang. Ce vin déjà exporté au cours du XIII ème siècle, où il était charroyé de Portet à Saint-Sever, puis transporté en gabarre par l’Adour, jusqu’à Bayonne.

Le versant Sud Ouest (terroir argilo-calcaire) et le versant Est (terroir à gravettes) sont particulièrement favorables à la production d’un vin blanc moelleux très savoureux : le Pacherenc du Vic-Bilh. Ce village est le berceau de cette appellation d’origine contrôlée.

Le nom de Pacherenc veut dire en Béarnais pachets en renc, soit tout simplement piquets en rangs. Le nom de Vic-Bilh signifie  » Vieux Pays « .

Ce vin était déjà exporté au cours du XIII ème siècle où il était charroyé de Portet à Saint-Sever, puis transporté en gabarre de l’Adour, jusqu’à Bayonne.

Ribarrouy 64464

Situé au sud de la plaine de Garlin, le village, construit sur un éperon, est limité à l’est par le Gabassot et s’étend à l’ouest sur la lande de terres noires. Son nom à consonance poétique signifie simplement « joli ruisseau » ou peut-être veut-il rappeler « les rives rouges » de certaines berges ou talus. Témoignage d’une fréquentation précoce des lieux, plusieurs tumuli ont été repérés sur le territoire de la commune, surtout le long de l’antique voie pastorale, dite de Saint Pé, venant de Chalosse. L’église du XII ème siècle, était une annexe de l’église de Taron, mais elle fut largement remaniée au XVI et XVII ème siècle.

Le bourg faisait partie de la vicomté de Sadirac, jusqu’en 1770 où la seigneurie fut vendue à Jean de Pargade.

Saint-Jean-Poudge 64486

La légende dit que les collines, parmi lesquelles se niche le village furent crées par Gargantua. Ce géant s’est arrêté au Léez et en secouant la terre collée à ses sabots, a créé ce relief tourmenté.

Le village, dont le centre repose sur le flanc de la colline : la poudge (mot béarnais du latin podium, signifie surélévation), est construit à la croisée d’une voie romaine et d’un chemin transversal antique. Les vestiges d’un établissement gallo romain ont été réemployés dans la construction de l’église romane, et un tambour de colonne est encore visible près du château, ancien siège de la seigneurie de Miossens. En 1899 le château fut racheté par l’instituteur et poète béarnais André Baudorre, mais menaçant ruine, son propriétaire n’en conserva que les parties les moins dégradées. Les bâtiments encore existants, le portail, l’escalier extérieur, et les échauguettes de l’enceinte témoignent encore du faste de la construction originelle.

Des sarcophages trouvés dans et aux alentours de l’église semblent être les traces de l’existence d’un ordre ancien dans le village, mais il manque des preuves pour affirmer s’il s’agissait des templiers ou de l’ordre de Saint Jacques-L’épée. On pense que cet ordre possédait un hôpital ou une demeure à l’emplacement de l’actuel château. Des souterrains anciens sous ce château sont mentionnés dans d’anciens écrits, mais les explorations n’ont pas encore prouvé leur existence. Ont ils mené jusqu’à la fontaine ?

Tadousse-Ussau 64532

Situé dans la large vallée du Lèes et sur le flanc du coteau qui la domine à l’ouest. Tadousse est un lieu chargé d’histoire qui eut à souffrir des féroces querelles entre les maisons d’Armagnacq et de Béarn. Le nom de Tadéossa apparaît au XIIème siècle et Tedeosse en 1385. Cette dernière appellation est très proche de Théodose, signifiant en grec »donné par Dieu ». Quant à Ussau, il est signalé dans les fors de Béarn au XIIème siècle. Les 2 communes ont été réunies avant 1863.

Le château d’Ussau fut construit à l’initiative de Jeanne d’Albret et a appartenu au 16e siècle à Jean d’ Idron, seigneur de Domengeux puis aux Marque, aux Béarn-Abère. Remanié au XVIIIème, les familles de Périer et Sabathier en ont été successivement les propriétaires. L’écrivain béarnais Bernard Nabonne y a également vécu : auteur de La reine Hortense aux éditions André Bonne 1951 et Prix Renaudot en 1927 pour Maitena.

Taron-Sadirac-Viellenave 64534

Nichée dans les vallées du Gabassot, du Petit Lèes et du Grand Lèes notre commune englobe, outre Taron, les anciens villages de Sadirac et Viellenave.

Dans le canton de Garlin, Taron est une commune au passé historique et archéologique très riche. Au XIX ème siècle, des fouilles mettent à jour la structure d’une villa romaine d’une importante superficie et d’un ensemble de mosaïques de belle qualité dont certaines sont exposées dans l’église.
Les vestiges, à présent recouverts, correspondent à une villa romaine du début du V ème siècle, elle-même construite sur des structures d’une villa plus ancienne du Ier siècle.

Classée monument historique, construite sur les fondations d’une aile de la villa romaine, l’église actuelle est le résultat de nombreux remaniements effectués au cours des siècles passés (entre les XI ème et XVIII ème) et son origine est incertaine. L’église primitive aurait peut-être été édifiée très tôt à l’époque romane, vers le XI ème siècle, avec rajout au XII ème siècle de la chapelle sud, l’actuelle sacristie avec sa belle voûte en cul de four, surmontée d’un clocher-tour.

Il existe aussi, côté Sadirac, une motte castrale du XI ème siècle.

À noter aussi, à 1 km du bourg, dans une ferme du XVI ème siècle, la naissance d’Aristide de Laborde de Monpezat, arrière grand-père du prince Henri de Danemark, Maire de Pau de 1874 à 1881.

Le village est à vocation agricole. Le maïs est pratiquement en monoculture si ce n’est par ci, par là quelques hectares de blé. Ces cultures marquent les hommes du village puisque l’on trouve chez nous quatre entrepreneurs agricoles utilisant batteuses, machines à foin, pelles mécaniques, épareuse…

Si on va faire un tour sur un célèbre moteur de recherche pour survoler Taron, on remarque vite l’étendue des prairies et des forêts. De ce fait, l’élevage est encore présent même si la conjoncture invite à beaucoup de craintes. Le plan d’exploitation de la forêt mis en place par la communauté des communes pourrait apporter un peu d’air à nos exploitations.

Nos deux domaines viticoles et nos producteurs avicoles complètent ce pannel rural.

Vialer 64552