Des éléments du mouvement français des « gilets jaunes » utilisent les médias sociaux pour appeler à plus de protestation ce week-end.
Gilets Jaunes : acte 5
L’appel à l’acte cinq, comme on l’appelle, vient malgré les appels lancés par le gouvernement pour faire cesser les manifestations après la fusillade de Strasbourg et les concessions du président Macron annoncées plus tôt cette semaine.
Le ministre français de l’Intérieur, Christophe Castaner, s’est rendu jeudi à Strasbourg et a ensuite envoyé un tweet :
Hier soir, j’étais dans les rues de Strasbourg, j’ai vu les Français applaudir nos policiers, je les ai vus louer leur action exemplaire. Et demain (samedi) nous allons leur lancer des pierres ? Je ne tolérerai jamais ça.
Et le président Macron a déclaré à Bruxelles que la France a « besoin de calme, d’ordre et de retour à la normalité », ajoutant qu’il a répondu aux exigences des Gilets Jaunes et que le dialogue ne peut se faire par « l’occupation du domaine public ou par la violence ».
Le gouvernement insiste sur le fait que si les manifestants sont aussi nombreux que le week-end précédent, ils sont prêts à les recevoir. Les forces de sécurité françaises sont également surveillées de près par des groupes internationaux de défense des droits de l’homme après avoir été accusées de tactiques brutales.
Une nouvelle vague de protestation massive
Les « gilets jaunes » ne sont pas regroupés sous une seule direction, ce qui rend difficile l’évaluation du soutien à d’autres manifestations. Certaines invitations à des événements de cette fin de semaine affichées sur Facebook par divers groupes au sein du mouvement ont été vues par très peu de gens alors que d’autres sont suivis par des dizaines de milliers de personnes.
Une femme vivant en France rurale s’est jointe au mouvement contre l’augmentation de la taxe sur le diesel. Elle a expliqué comment elle est sortie du mouvement alors que les messages qu’elle administrait sur Facebook devenaient de plus en plus violents. Elle a remarqué le changement de discours. Les gens se sont mis en colère et les manifestants sont devenus plus violents.
J’ai réalisé que je n’avais aucune vue d’ensemble de la situation.
Quel que soit le nombre de manifestants prévus ce week-end, les autorités françaises ne prennent aucun risque. Michel Delpuech, le chef de la police de Paris et de sa région, a déclaré vendredi que les forces de police seront déployées en nombre égal à celui de la semaine dernière pour s’adapter à tout affrontement violent.
Sources:
https://www.paris-insiderguide.com/